J’étoffe la lune de mes sombres cauchemars
Marre des Hommes et de leurs ombres hypocrites
Je sonde le destin et n’y songe que plus tard
Quand la nuit éclaire des visages comiques
Magnifique invention que le rire de fêtard

Il parle, il danse, il chante à la santé des siens
Réveillé, intoxiqué, il se libère de son soi
Solidaire dans la boisson, ami pour un rien
Il dit c’qu’y pense et surtout c’qu’y boit
Mais gueule trop fort le mal et le bien

Alors on se cache rouge comme un cul
Exclu d’une société qui cultive les couleurs de la honte
Qui chasse les impudences et les gens trop nus
Déclare la guerre, révise ses comptes
Et oublie, qu’elle est faite d’Hommes qui ont vu

Voir le monde c’est aimer

Lhar