Ben en fait au départ il y a un gars qui n’aime pas les gens. Oui, un. Mais quel gars. Enervé de naissance. Donc ce gars passe le plus sombre de son temps à avoir des idées pour Chute Libre. Et à les coucher sur le papier. Mais comme il a une très haute idée de Chute Libre, il ne conserve de son œuvre que les fragments dont le mauvais goût et la méchanceté, élevés au carré puis additionnés, valent le carré de l’hypoténuse. Dur. Car au bilan, ça ne fait que 2 ou 3 pages par mois. Pas assez. Vachement pas assez pour toi, lecteur avide d’hypoténuse au carré (ah ben ouais, faut suivre). Donc il appelle ses potes et les supplie de pondre un petit article, un dessin, un gros pack, allez, pour la révolution, faites quelque chose bordel ! Et comme ses potes ont, pour la plupart, la particularité d’écrire dans Chute Libre - heureuse coïncidence -, ça simplifie le schmilblick et, bon an mal an, tu lis Chute Libre tous les mois. Ou alors tes voisins de cité-U sont des rascals qui ne veulent pas faire tourner leur exemplaire. Tue-les.

Yupanqui