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mercredi 12 septembre 2001, par Yupanqui, Banbino, Tob’z


Dans le même numéro :

Coupe-gorge
par Banbino , TéhèR , Tob’z , Younine , Yupanqui
Edito
par Yupanqui
USA : quand l’impérialisme devient minable...
par TéhèR


Thèmes abordés :

guerre
Les médias et l’intégrité
par CR
Babylone peine de mort
par Ma One
À chialer.
par Cellotom , Yupanqui
Je hais la paix
par Monsieur X
Amalgames, confusions et absurdités : injustice va être rendue
par B.O.
Appel à la désobéissance civique
par TéhèR

En 1948, les USA s’engagent à soutenir l’état d’Israël nouvellement créé. Fort bien. Mais jusqu’à quel point ? Dans les années 90, par les accords de paix israélo-palestiniens, l’état hébreux promet le retrait de ses colons stationnés en Palestine. Cette partie du processus de paix n’a jamais été respectée. Pire encore, la colonisation est remise au goût du jour depuis le retour de la droite nationaliste au pouvoir en Israël. Les USA doivent-ils, en vertu de leurs engagements passés, soutenir un état qui ne respecte pas sa propre parole ? Pour répondre à cette délicate question, l’administration Bush a choisi la lâcheté, à savoir la prise de distance envers le conflit israélo-palestinien. Il faut bien voir que ce pseudo non-engagement cautionne en fait la politique expansionniste actuelle d’Israël. Et c’est bien ce qui est reproché aux USA par les déjantés islamistes, présumés responsables des événements actuellement médiatisés. Ceci, mais pas seulement : qui fournit ses armes à Israël, qui a longtemps joué le rôle d’adjudant instructeur pour Tsahal ? Si la réponse à ces questions est simple, il serait malhonnête de s’arrêter là. En effet, les USA ne jouent pas ce rôle par pure philanthropie ; il leur permet de réaffirmer leur position de gendarme du monde, et de continuer, inlassablement, à imposer le modèle américain comme la seule et unique voie à suivre vers le bonheur des peuples. Ce qu’on a appelé, un jour, l’impérialisme américain. C’est pourquoi les événements que nous vivons sont si importants : le rêve américain de sécurité et de prospérité est tombé avec les tours du World Trade Center. Certes, la puissance économique et diplomatique des USA a fort peu de chances d’être remise en cause dans l’immédiat. Toutefois, dans la conscience collective mondiale, les USA ne semblent plus inébranlables. Le pendant du Vietnam vient d’avoir lieu sous nos yeux. Les États-Unis ont été touchés en plein cœur, et le fragile équilibre d’un monde mono-polaire depuis dix ans pourrait en être bouleversé. Gardons-nous de considérer ces actes comme aveugles et sans suite. A travers les USA, c’est tout l’ordre économique mondial qui est visé. Résistera-t-il ? L’avenir nous appartient.



Yupanqui

Banbino

Tob’z



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